Quel rosé déboucher pour un apéritif sous le soleil ?
La saison chaude débute et, comme chaque année, la même ritournelle : à l’heure de l’apéritif, quelle bouteille rosée poser sur la table ? L’image du rosé, facile, fruité et sans prise de tête...
À peine les beaux jours s’installent que le rosé fleurit déjà sur les tables, des balcons urbains aux longues tablées sous la treille. D’après les données de l’Organisation internationale de la vigne et du vin, près de 40% de la consommation annuelle mondiale de rosé se fait entre juin et septembre – cocorico, la France représentant à elle seule 35% des volumes produits et consommés (source OIV, rapport 2023). La dynamique est frappante : en moins de vingt ans, le rosé a doublé sa part de marché, devenant l’invité spontané des apéros comme des repas entre amis.
Mais ce succès du rosé, loin d’être un simple effet de mode, tient à sa capacité caméléon : fraîcheur, charnu ou aérien, fruit ou garrigue, simplicité heureuse ou raffinement caché. Il a le chic pour plaire à toutes les générations, toutes les envies, et il se glisse sans façon du balcon à la nappe blanche.
Offrir un rosé – ce petit geste qui déclenche toujours un sourire en été – mérite plus qu’un arrêt (hasardeux) devant les étagères fluos du rayon “été”. Voici 5 critères concrets pour viser juste et faire mouche.
Pas besoin d’avoir fait la Route des Vins pour s’y retrouver. Voici quelques repères clairs, selon l’humeur du soir et le menu à venir.
Un rosé pour tout le repas ? Oui... à condition de bien choisir et d’imaginer quelques accords gagnants.
Des cuvées qu’on ouvre sans crainte, pour impressionner sans ostentation, où le goût parle plus que l’étiquette.
Offrir un rosé d’été, c’est offrir une promesse d’instant léger, un clin d’œil sans complexe à la saison des retrouvailles. Oser, sortir parfois des sentiers “instagrammables”, se laisser guider par la curiosité du producteur ou du terroir, c’est souvent là qu’on attrape le petit frisson d’émotion. Entre Provence et Loire, classiques ou curiosités, on n’est jamais à l’abri de découvrir, un soir de juillet, son vin presque parfait… celui qui donnera au dîner ce supplément d’âme dont seuls les bons moments et les bonnes bouteilles ont le secret.